Pollution de l’air : la France devant la Cour de Justice Européenne
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Depuis 10 ans, les alertes et les injonctions de la Commission
européenne entérinées par le Conseil d’Etat (décision du 12 juillet 2017) pour
non respect des directives européennes en matière de lutte contre la pollution
de l’air n’ont suscité aucune réaction efficace des gouvernements successifs,
dont l’actuel.
Depuis 10 ans, il y a l’inertie des pouvoirs publics nationaux et
l’inertie désinvolte de nombreuses collectivités concernées par des niveaux
très préoccupants de dioxyde d’azote (NO2), gaz très toxique, et de particules
fines PM10.
Depuis 10 ans et plus, les élus.es écologistes quelque soit leur mandat (local,
régional, national, européen) portent des propositions et des actions en faveur
de la qualité de l’air pour la santé de toutes et tous: taxe carbone, ferroutage,
sortie rapide du diesel, financement d’un plan vélo national, soutien aux trains
du quotidien, co-voiturage, zones de circulation restreinte, zones 30,
piétonnisation, valorisation du télétravail, plan de mobilités des entreprises
(obligatoire depuis le 1er janvier 2018), végétalisation des villes, sortie des
pesticides …
Les conséquences de la pollution de l’air pour la santé publique coûte à notre
pays plus 100 milliards d’€ avec près 50 000 décès prématurés et des centaines
de milliers de malades. Face à la réaction ministérielle sollicitant en urgence
des « feuilles de route » aux Préfets, la FEVE demande une politique cohérente
et ambitieuse nationale, exemplaire au niveau européen, en appui des
nombreuses actions issues des territoires en matière de mobilités, d’urbanisme
et d’efficacité énergétique.

Catherine Hervieu
Présidente de la FEVE
Vice-présidente déléguée à l’air et aux mobilités actives e de Dijon Métropole
0675029870

Pierre Hémon
Conseiller délégué aux mobilités actives de Grand Lyon Métropole