Dijon Métropole : intervention de Catherine Hervieu sur le compte administratif 2017
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Monsieur le premier vice-président, chers collègues

Ce CA 2017 illustre une nouvelle fois la maîtrise budgétaire que Dijon Métropole a mise en place depuis plusieurs années pour participer au redressement des comptes publics. Ainsi, on note quelques marqueurs :

-l’augmentation de sa capacité d’autofinancement de 6,8% par rapport à 2016.

-la poursuite du désendettement avec moins 14,8 Md’€.

-la hausse des recettes, avec notamment la CVAE, dû à la reprise des activités économiques renforcées par le cadre propice de la Métropole, avec la taxe de séjour d’1,4M € traduisant là aussi l’attractivité touristique de la Métropole.

-la hausse exponentielle de la contribution de DM au FPIC alors le montant du fonds au niveau national stagne.

Autant de marqueurs en regard desquels il y a la baisse de 3,8% des dotations de l’Etat.

C’est dans ce cadre qu’il faut sans doute constater une baisse des dépenses d’investissements de 5,4% par rapport à 2016 avec tout de même le fléchage d’1,58 M€ pour le vignoble dijonnais et 811 000 € dans le cadre du projet d’autosuffisance alimentaire et la transition agricole ainsi que les 11,2 M€ pour les équipements comme le MBA, la piscine du Carrousel ou la Vapeur.

Les dépenses de fonctionnement sont à mettre en regard du nouveau périmètre de compétence de la Métropole avec le Tourisme et le renforcement de certains services même si nous savons que l’effort sur ces dépenses porte globalement sur la masse salariale. La rationalisation des dépenses existe et les personnels y contribuent fortement. De même qu’ils contribuent à la qualité du service public rendu, et à la mise en œuvre de nos choix politiques qui dépendent de leur implication ce dont il faut les remercier fortement ce soir. C’est pourquoi, il nous faudra être attentifs avec la contractualisation, laquelle impose encore plus efforts, alors qu’ils existent déjà.

Donc un CA très satisfaisant eu égard aux différentes contraintes exposées par José Almeida, mais un CA qui s’inscrit dans un futur incertain du fait de la contractualisation et de la remise à plat des ressources avec la suppression de la TH, entre autre. Tout cela alors que partout en Europe, le mouvement général est à la décentralisation, à la reconnaissance de l’échelon territorial, essentiel et pertinent pour les politiques de cohésion sociale, de développement économique, de protection de l’environnement et de la biodiversité et de l’adaptation au changement climatique.

Catherine Hervieu