Dijon, vers une ville sans perturbateurs endocriniens
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A l’initiative des élu-es EELV, le conseil municipal réuni le 24 septembre a déclaré «Dijon, Ville sans perturbateurs endocriniens» en adoptant la charte d’engagement du Réseau Environnement Santé. Avec les écologistes, Dijon confirme une écologie de l’action. La ville va ainsi renforcer sa politique de santé environnementale dont les premières actions sont désormais bien connues : anticipation de la loi de transition énergétique interdisant l’utilisation des pesticides dans l’entretien des espaces publics, 30 % de produits bios dans les cantines, un état des lieux sur les produits utilisés dans les crèches, un plan de formation du personnel pour l’évolution des pratiques d’entretien. 

Alors que 75 % des français plébiscitent une loi interdisant les perturbateurs endocriniens, Dijon a pris ses responsabilités pour relever ce grand défi de santé publique qui est l’affaire de toutes et tous. 

Agir sur les perturbateurs endocriniens est une urgence absolue pour protéger la santé des dijonnaises et des dijonnais et la biodiversité. Ces substances chimiques qui perturbent notre système hormonal sont partout dans notre quotidien avec les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les matières plastiques, l’eau, l’alimentation, l’air et les sols, les engrais et les pesticides agricoles. A ce titre, il faut rappeler que 2/3 des résidus de pesticides présents dans notre alimentation sont des perturbateurs endocriniens.

L’heure n’est pas à l’écologie sur place mais à la mobilisation générale pour réduire massivement l’exposition des populations à un fléau mondial qui provoque une véritable épidémie de maladies chroniques affectant et fragilisant durablement nos sociétés.

Les élus EELV de la Mairie de Dijon

*Téléchargez le vœu adopté en Conseil Municipal et la Charte d’engagement du Réseau Environnement Santé.