Les élu-e-s EELV veillent à la qualité environnementale du projet de méthanisation de Dijon Métropole
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Le projet de méthanisation renforce le bouquet des énergies renouvelables sur le territoire. Avec le soutien à une énergie d’avenir, Dijon Métropole contribue , à son échelle, à sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et nucléaire. Les unités de méthanisation sont des éléments clefs de la transition écologique à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux : énergie, agriculture et alternatives aux engrais chimiques, prévention des déchets, maîtrise des risques et des nuisances. Nous soutenons bien entendu ce projet, d’autant que la volonté d’installer le centre de traitement à proximité du réseau de gaz offrira un débouché local pour la valorisation du biogaz. Toutefois, l’impact environnemental d’un tel projet, sorte de mix entre méthanisation agricole et industrielle, n’est pas neutre si des précautions pour maitriser les risques ne sont pas prises.

Pour assurer la performance environnementale du projet, nous proposons que des garanties, visant à tendre vers une empreinte environnementale globalement positive, soient inscrites dans le cahiers des charges de l’appel d’offre, et que les risques qui seront indiqués dans le pacte actionnaire soient accompagnées de solutions préventives.

Il s’agit dans un premier temps de préciser le périmètre d’approvisionnement et la durabilité des contrats. La pérennité du gisement des déchets est importante car elle assure la viabilité du modèle économique. Une rupture d’approvisionnement peut entraîner une recherche de nouveaux produits au-delà du périmètre géographique initial et entraîner des transports longs.

De plus, les digestats, qui retourneront à la terre, doivent être d’une bonne qualité agronomique d’autant que les boues d’épuration qui sont un des principaux intrants alimentant le méthaniseur, même si nous n’avons aucun problème de conformité aujourd’hui avec les boues de station d’épuration. 

Pour maitriser ces risques, nous souhaitons que le projet que nous allons adopter intègre :

1) une évaluation du rapport carbone/azote du digestat brut en précisant que les résidus de culture seront restitués au sol. 

2) un bilan gaz à effet de serre pour s’assurer que le centre de traitement ne produise pas plus de gaz à effet de serre qu’elle n’en évite par la valorisation du biogaz. La vocation d’un méthaniseur est effectivement d’avoir une réduction du bilan de gaz à effet de serre mais il est important de le vérifier.