Urgence climatique : les territoires indispensables pour la transition écologique et les solidarités !
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Réunis à Bègles pour leurs journées de formation, les élu-es écologistes réaffirment l’importance des pouvoirs locaux dans la mise en oeuvre de la transition écologique en lien avec la justice sociale.
L’abandon du projet NDDL pour lequel les écologistes élu.es ont œuvré depuis longtemps en est une illustration.
Face aux besoins d’investissements créateurs d’emplois pour la transition écologique, les élu.es écologistes déplorent le désengagement croissant de l’Etat auprès des collectivités territoriales qui prévoit de supprimer 13 milliards de leurs recettes. Depuis plusieurs années, la baisse des dotations entraine une diminution des investissements locaux et une baisse des services rendus à la population. La FEVE réaffirme la nécessité d’une visibilité des ressources des collectivités pour mener
à bien les politiques publiques de proximité en faveur de la transition écologique et des solidarités.

Or la suppression de la taxe d’habitation laisse augurer des graves difficultés financières pour les communes et intercommunalités si les promesses de compensation intégrale des exonérations de taxe d’habitation ne sont pas tenues à terme. C’est ainsi que les élus.e écologistes proposent une remise à plat de la fiscalité locale reposant sur des critères écologiques.
En matière d’aménagement du territoire et de lutte contre la désertification des centres-villes, les élus écologistes demandent au gouvernement de geler tous les projets de centre commerciaux qui se révèlent destructeurs d’emplois, d’espaces naturels et agricoles. Se réjouissant de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes, ils attirent l’attention sur de nombreux autres projets néfastes et couteux pour les finances publiques et l’environnement : Europacity, plateau de Saclay,
Center Parcs de Roybon et du Rousset, le Grand Contournement Ouest de Strasbourg…
, et appellent à une mobilisation des ressources publiques en faveur de la résorption du mal-logement, de l’éducation et de l’emploi durable.
Concernant l’énergie, la FEVE rappelle que de nombreux territoires investissent en faveur de la maîtrise des consommations, de la rénovation thermique des bâtiments, du développement des énergies renouvelables et des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire. Ce mouvement vertueux, comme d’autres initiatives en faveur d’une alimentation de qualité par exemple, doit être encouragé.
Par ailleurs, les élu.es écologistes souvent à la pointe de propositions innovantes en termes de politiques publiques souhaitent que les futures réformes institutionnelles renforcent la démocratie. Ce renforcement passe par l’élaboration de véritables projets de territoire au travers d’une représentation proportionnelle de toutes les assemblées locales avec un scrutin direct, permettant de garantir la diversité et la parité et d’une plus grande démocratie participative.
Enfin, afin de contrer la tentation populiste et le libéralisme économique, les élu.es écologistes s’inscrivent dans l’affirmation d’une Europe qui doit garantir une évolution plus démocratique, écologique et solidaire.

Clément Rossignol-Puech, maire de Bègles
Catherine Hervieu, présidente de la FEVE, vice-présidente de Dijon Métropole
Catherine Candelier, secrétaire de la FEVE, conseillère municipale de Sèvres