Monsieur le président, chers collègues,

La labellisation du projet alimentaire territorial de niveau 2 montre que la politique alimentaire est mâture. En effet, cette labélisation répond au projet dont l’avancement permet la mise en œuvre d’actions opérationnelles.

Nous soulignons également une démarche globale et systémique, où l’alimentation est au cœur de l’action climatique et de la préservation de notre santé. C’est pourquoi, nous regrettons toutefois que la place de l’agriculture biologique ne soit pas plus valorisée, comme action prioritaire dans ce PAT d’autant plus que la filière est en proie à de fortes difficultés qui se traduit par des dé-conversions massives y compris dans notre Région. Une action plus marquée en faveur de la filière bio aurait renforcé d’autant plus les ambitions d’une politique alimentaire a priori vertueuse.

D’ailleurs, cette lacune se comprend aisément à la lecture du diagnostic des productions et de l’écosystème agricole qui nous ait présenté en annexe. L’accent est bien mis sur les productions locales et la place de l’agro-alimentaire mais l’état de la filière biologique n’apparaît pas en tant que tel. C’est dommage, d’autant plus qu’il y a un véritable enjeu, certes comme nous l’avons souligné pour les producteurs, mais aussi pour les consommateurs puisque la précarité alimentaire et les inégalités d’accès à une alimentation de qualité, donc nutritive, se creusent au sein de la métropole.

Je vous remercie de votre attention.