Tribune Dijon Mag, janvier 2020
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La 25e conférence sur le climat des Nations Unies (COP25) se réunit du 2 au 13 décembre à Madrid. Alors que les Etats-Unis ont annoncé officiellement leur retrait de l’accord de Paris, l’enjeu est de taille pour l’avenir de la planète : il s’agit de savoir sur quelle trajectoire de réchauffement nous nous situons. Actuellement, l’inaction des Etats nous mène à un réchauffement de plus de 3°C. La France, elle-même, n’est pas à la hauteur en ne respectant pas les objectifs fixés par sa stratégie nationale bas-carbone. Ainsi, ceux pour la rénovation du bâtiment et le développement des énergies renouvelables ne sont pas atteints, et les émissions de gaz à effet de serre dues au trafic routier sont reparties à la hausse. Relever le défi climatique implique des actions du local au global. C’est évidemment dans les territoires, en fonction de leur identité, que l’écologie des solutions  apporte déjà des réponses appropriées pour améliorer le quotidien des habitants : se déplacer sans polluer grâce à un service des transports et un réseau cyclable performants, manger des produits de qualité cultivés localement, se chauffer sans impacter son budget, ne pas subir les canicules grâce au végétal dans la ville. Pour accélérer ces changements tout en les rendant acceptables, l’Etat doit très vite les généraliser, en offrant aux collectivités un cadre et des moyens ambitieux à la hauteur du défi climatique.