Notre quotidien à Dijon comme ailleurs est bouleversé par le changement climatique : canicule, sécheresse, effets sur la santé… Il n’y a pas de fatalité si nous agissons maintenant avec courage. Si le phénomène climatique est global, les solutions sont également locales. L’écologie des solutions concrètes en matière d’agriculture, d’énergie, de mobilités et d’urbanisme est possible. Dijon s’est saisie de ces enjeux fondamentaux mais nous devons aller plus vite et plus loin. Si la préservation des sols implique de densifier aussi bien l’habitat que les zones d’activités économiques, nous devons intégrer une dimension impérative : le confort environnemental de toutes et tous dans la politique d’aménagement. D’autant que les dijonnaises et les dijonnais demandent de la nature en ville pour atténuer la chaleur. Alors densifions et plantons massivement des arbres, du végétal pour respirer et vivre mieux. Permettre aux habitants de se déplacer facilement et en toute sécurité sans sa voiture est également un enjeu majeur. Des mesures urgentes sont à prendre, comme les aménagements cyclables et piétons en continu à l’échelle de l’agglomération, alors que localement les émissions de CO2 liées aux transports ont augmenté de 5%. De même que pour le Schéma de Cohérence Territorial où nous nous sommes abstenus, nous serons exigeants lors des débats du Plan d’Urbanisme Local- Habitat et Déplacements pour défendre une véritable ville végétale et respirable.