Manger mieux, produire mieux, préserver l’environnement, notre santé et celle des paysans tout en les rémunérant à un juste prix doivent devenir des objectifs prioritaires des politiques agricoles.

Notre responsabilité politique est donc d’accompagner avec courage cette transition écologique de l’agriculture et de l’alimentation à laquelle aspire les habitants. Si le Conseil Départemental de Côte d’Or souhaite s’engager en faveur de l’agriculture de proximité avec son Projet Alimentaire Territorial, en l’état l’outil n’est pas à la hauteur du défi.

Pour pallier à cette carence, Sandrine Hily a proposé que le soutien au développement des filières biologiques soit intégré dans les axes de travail du Projet Alimentaire Territorial alors qu’il n’y figurait pas. Ce principe est acté et doit être ajouté sous forme d’amendement.

Nous serons  ainsi vigilants à ce que l’amendement en faveur de l’agriculture biologique, et la coopération avec les professionnels de l’agriculture biologique, soit réellement inclus dans les priorités du Projet Alimentaire Territorial.

Sandrine Hily, conseillère départementale du canton Dijon 3 et conseillère municipale de Dijon, déléguée à la démocratie locale et au quartier Toison d’or.  

Olivier Muller et Carole Bernhard, co-secrétaires départementaux EELV

En effet, l’objectif d’un Projet Alimentaire territorial est d’aller vers un système agricole et alimentaire respectueux de l’environnement, de la santé et créateur de lien social. Ce projet global doit donc combiner à la fois la relocalisation de l’agriculture et le soutien à une agriculture qui repose sur l’agronomie, l’agro-écologie et pas seulement la chimie.