
Ce label cit ‘ergie , comme d’autres labels nous permet d’afficher notre ambition et nos résultats, mais également nous servir de par le gros travail d’analyse effectué par les services et le bureau d’études que je remercie, d’outil d’aide à la décision dans notre stratégie de politique énergétique et d’adaptation au changement climatique. Au moment où nous finalisons notre PLUIHD et travaillons sur le Plan climat.
Beaucoup de chiffres sont avancés en terme d’objectifs à atteindre, de réduction de consommation et d’émission de CO2 et c’est très bien, mais un chiffre doit nous guider dans nos actions, c’est celui vital de respecter l’accord de Paris : ne pas dépasser + 1,5 degré.
Hors , les derniers travaux qui alimenteront le prochain rapport du GIEC prévoie dans leur scénario le plus alarmiste une augmentation de 7° d’ici la fin du siècle.
C’est pourquoi , le bons résultats obtenus par la ville et métropole grâce aux réseaux de chaleur, aux lignes de tramways , la politique d’économie d’énergie sur le bâti doivent nous pousser à aller plus loin sur le secteur déplacement dont le présent rapport nous indique une augmentation de 5% des émissions de CO2.
Nous devons encore accélérer la politique en faveur des déplacements à pied, en transports en commun, nous en avons les outils et la volonté , mais également renforcer plus rapidement les aménagements en faveur du vélo pour en développer l’usage et veiller à ce que le PLUIHD définisse et planifie de façon explicite les actions à mener en matière de déplacements urbains .
Et nous rappelons aussi l’importance de la création d’un schéma métropolitain vélo pour favoriser les continuités cyclables à l’échelle de la métropole.
Enfin, le rapport met l’accent sur la préservation des puits carbone existants pour stocker le CO2 et nous nous en félicitons, mais au delà de cet objectif, nous pensons nécessaires de développer la végétalisation et la nature en ville pour renforcer nos capacités de stockage du carbone et lutter contre les îlots de chaleur en proposant des îlots de fraîcheur.
Il convient d’identifier les lieux les plus propices pour cette végétalisation afin de les inscrire dans le PLUIHD. Et bien sûr un coefficient de biotope par surface favorable à la pleine terre sera également un outil efficace au service de nos ambitions écologiques et du bien être des habitants .
Si nous réussissons ce défi, nul doute que nous répondrons d’une part pleinement aux objectifs à atteindre pour le label cit’ergie mais également à notre niveau aux enjeux planétaires.