Stéphanie Modde exprime l’opposition du groupe écologiste au programme immobilier rue des Péjoces lors du Conseil Municipal du 30 janvier
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Pour ces 2 dossiers concernant une petite friche urbaine de 1000M2, nous trouvons vraiment dommage que la ville le cède.

Certes sur le dossier 12, il est évoqué la construction d’environ 4 maisons à loyer modéré (et nous devons continuer à proposer aux dijonnaises et dijonnais des logements à loyer modéré ) et sur le dossier 13 d’une session au profit de particuliers (c’est nouveau, et nous n’en voyons pas l’utilité pour l’interet général )

Conformément à notre demande de moratoire sur les programmes immobiliers, et l’organisation d’une vaste concertation citoyenne, nous sommes plus que réservés sur ces dossiers. Et pour cause, une nouvelle fois, nous défendons l’idée d’un urbanisme résilient face au changement climatique, favorable à la nature en ville et au lien social dans les quartiers.

Ce projet va détruire des sols perméables  sur un quartier très impermeabilisé. la Ville renonce donc une nouvelle fois à créer des ilots de fraicheur afin de lutter contre les ilots de chaleur. De plus, la préservation d’un espace de respiration à proximité immédiate un nouvel équipement de quartier qui fonctionne très bien (l’archipel), à proximité d’une halte garderie, une  école, une maison de retraite,  des associations de quartier qui sont désireuses de s’engager dans de nouveaux projets offrirait le terreau fertile à un nouvel espace de sociabilité. ET DE BIODIVERSITE ; Toutes ces raisons nous conduisent à vous demander de conserver ces 1000 m2 pour co construire avec les habitants du quartier un lieu de nature, jardins partagés, vergers, lieu collectif pour le lien social  

   J’en profite puisque nous sommes sur l’urbanisme pour vous poser une question

lors de la réunion publique en décembre à Quetigny  vous avez déclaré que sur le projet situé sur les berges du Suzon  vous aviez  demandé des études complémentaires, liées à la biodiversité, à la demande de M. Pribetich et dès que vous auriez  les résultats de ces études, vous les publierez « 
« Comme rue Péjoces, les berges du Suzon devraient aussi être protégées de toute artificialisation . J’en profite pour vous
demander si les études complémentaires liées à la biodiversité du site ont été rendues publiques et si oui pouvez-vous prévoir de nous livrer leurs conclusions comme vous l’aviez proposé .